Aujourd’hui, Willemen Groep a franchi, à l’initiative de Lantis et en collaboration avec 23 autres organisations partenaires du secteur belge de la construction, une étape importante vers des conditions de travail équitables pour les ouvriers. Le ministre Beenders a apposé la dernière signature sur une déclaration d’intention dans laquelle tous les partenaires s’engagent à œuvrer en permanence pour plus de transparence et à fournir une information correcte aux ouvriers du bâtiment concernant leurs droits. Un nouveau site web multilingue, workinginconstruction.be, ainsi qu’une vidéo d’introduction disponible en 20 langues concrétisent immédiatement ces ambitions.

Beaucoup d’ouvriers sur les chantiers belges ne connaissent pas suffisamment leurs droits. Ils ignorent souvent vers qui se tourner en cas de problème ou ce qu’ils peuvent légalement attendre en matière de conditions de travail. Ce site web a été développé pour répondre de manière structurelle à ce manque d’information.

Cette initiative a été mise en place sous la direction de Lantis et des consortiums d’entrepreneurs Ocotech, TM COTU, TM ROCO et Rinkoniên - Oosterweelknoop, en collaboration avec l’Agence des Routes et de la Circulation, De Vlaamse Waterweg, De Werkvennootschap, Jan De Nul, CIT Blaton, Artes, SIOD, Besix, Deme, Cordeel, Denys, Willemen Groep, Van Laere, l’Office national de sécurité sociale, le Service public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale, Embuild, ADEB VBA et Atlas.

Lancement d’un site web unique et d’une vidéo en 20 langues
Sur ce site, les ouvriers trouveront des informations fiables sur des sujets ayant un impact direct sur leur travail quotidien et leur bien-être : salaire, assurance, sécurité, logement, non-discrimination, temps de travail, hygiène sur le lieu de travail et signalement des problèmes.

Grâce à un langage clair et à des traductions dans les 20 langues les plus parlées sur les chantiers belges, ces informations sont désormais accessibles à tous – indépendamment de leur origine ou de leur niveau linguistique.
Le site est disponible en néerlandais, anglais, bulgare, allemand, français, italien, espagnol, portugais, polonais, roumain, turc, ukrainien, russe, arabe, slovène, serbe, bosniaque, croate, albanais et hindi.

“Pour les ouvriers, il n’est pas toujours évident de connaître les règles du travail. C’est pourquoi nous soutenons l’initiative du maître d’ouvrage Lantis : workinginconstruction.be. Ce site explique en termes simples les droits sociaux des ouvriers, dans 20 langues différentes”, a déclaré le ministre Beenders. “Ce projet démontre qu’ensemble – du maître d’ouvrage aux services d’inspection en passant par les organisations – nous pouvons réellement faire la différence pour les ouvriers sur les chantiers.”

Outil de communication utilisable sur tous les chantiers de Belgique
Pour diffuser au maximum workinginconstruction.be et la vidéo associée auprès des ouvriers, une boîte à outils de communication a été développée avec affiches, QR-codes et supports de sensibilisation.
Les partenaires relaient activement ce message via leurs canaux de communication externes et leurs réseaux internes. Ces supports peuvent être utilisés sur les chantiers partout en Belgique, afin de garantir aux ouvriers un accès direct et facile aux informations du site.

Un engagement durable pour des conditions de travail justes
En tant que maître d’ouvrage public majeur, Lantis reconnaît sa responsabilité dans la création de conditions de travail sûres et équitables.

“En collaborant avec divers partenaires, nous voulons apporter des solutions structurelles contre la fraude sociale et l’exploitation sur nos chantiers,” déclare Bart Van Camp, directeur Environnement chez Lantis. “La signature de cette charte ne constitue pas une fin en soi, mais un signal fort que nous continuerons à œuvrer pour plus de transparence et pour un secteur durable et équitable.”

Les efforts conjoints ont abouti aujourd’hui à deux jalons concrets : le lancement du site workinginconstruction.be et la vidéo d’introduction. Mais l’essentiel reste l’engagement à continuer à partager les connaissances et à lancer des initiatives collectives qui rendront le secteur plus résistant aux abus et à l’exploitation.